Enseigner la photographie au Québec : d’hier à aujourd’hui

Figure 1
Attribuée à William James Topley (1845-1930), « Le studio du photographe Livernois sur la rue Saint-Jean », v. 1890, Épreuve à la gélatine argentique, 23.5 x 19.7 cm, Bibliothèque et Archives Canada / PA-135241.

Figure 2
Albert Dumouchel, Paul Sauvé, Louis-Philippe Beaudoin et Arthur Gladu lors d’une réception à l’École des arts graphiques, 31 mai 1947, Épreuve à la gélatine argentique, 21 x 26 cm, Fonds La Presse, P833,S3,D323, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Archives nationales à Montréal.

Figure 3
Paul Henri Talbot (La Presse), 1966, Photo de Marcel Rioux (1919-1992), Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Archives nationales à Montréal, Fonds La Presse, P833,S2,D4621.

Figure 4
John Max (1936-2011), John Max, enseignant, et le père John O’Brien, fondateur du département des communications, devant une exposition de travaux étudiants, Collège Loyola, v.1968, Négatif 35 mm, 24 x 36 cm, Fonds John Max en dépôt P18, Musée des beaux-arts de Montréal. © La Succession de John Max / Courtoisie Stephen Bulger Gallery.
Dès l’invention du daguerréotype en 1839, l’apprentissage de la photographie se fait de façon autodidacte. Au Canada, des publications comme La Gazette de Québec ou, plus tard, le Canadian Photographer offrent de l’information sur ce nouveau médium, des articles pratiques pour photographier divers sujets et de la publicité sur le matériel photographique. Mais c’est dans les studios de photographie qu’on se transmet les rudiments de cette nouvelle invention.
D’abord autodidacte, Jules-Isaïe Livernois ouvre son studio à Québec en 1854 (fig. 1) et ira perfectionner son métier en Angleterre, en Écosse et en France vers 1863. Sa femme, son fils et son petit-fils apprendront le métier, dirigeront le réputé studio, et y initieront les curieux jusqu’en 1954. De la même façon, une certaine Mme Fletcher, probablement une des premières femmes à faire de la photographie professionnelle dans la province, offre dès son arrivée à Québec, en 1841, ses services de portraitiste ainsi que des cours de photographie pour les dames.
Dans les années 1880, les photo-clubs apparaissent au Canada et au Québec. Ils jouent un rôle pédagogique majeur en l’absence d’éducation formelle. Calquées sur les sociétés américaines et européennes, ces associations réunissent les amateurs et les amatrices qui partagent leur intérêt. Elles organisent des sorties et des conférences et mettent du matériel à la disposition de leurs membres.
Au début du XXe siècle, la photographie est surtout employée pour ses usages commerciaux et documentaires. Mais la montée du pictorialisme bouleverse les codes[01]. Clarence H. White, l’un des pionniers de l’enseignement de la photographie pictorialiste aux États-Unis, privilégie la recherche esthétique et la connaissance générale : son programme éducatif comporte notamment une formation en composition de l’image, en design et en l’histoire de l’art. Cette approche globale de la photographie comme moyen d’expression personnelle sera déterminante dans les académies des beaux-arts en Europe, aux États-Unis et, plus tard, au Canada.
Si l’enseignement de la photographie s’anticipe de plus en plus de manière intégrale, il demeure au Québec profondément axée sur des impératifs utilitaires, et ce, jusqu’aux années 1970. À partir des années 1940, les cours de photographie étaient principalement offerts dans les Écoles techniques et commerciales, dans les Écoles des beaux-arts ou dans les forces armées canadiennes. Certaines personnes suivent même des cours par correspondance avec des institutions privées américaines. L’École des beaux-arts de Québec (aujourd’hui l’École d’art de l’Université Laval) propose dès sa fondation, en 1922, des cours d’architecture, de sculpture, d’arts décoratifs ou de gravure. En 1936, Omer Parent est engagé pour y enseigner le dessin et l’histoire de l’art. Quelques années plus tard, il enseignera aussi la photographie, dans le cadre d’un des premiers programmes en arts graphiques[02].
En 1942, l’École des arts graphiques de Montréal (aujourd’hui le Cégep Ahuntsic) ouvre ses portes. On y apprend les rudiments de l’impression, de la typographie, de la reliure et de la mise en page. En 1946, l’arrivée d’Arthur Gladu lance l’enseignement de la photographie pour l’impression offset et Albert Dumouchel (fig. 2) y enseigne la photographie à caractère plus artistique. L’École des beaux-arts de Montréal (aujourd’hui l’UQAM et l’École de design de l’UQAM) offre, quant à elle, un programme d’art publicitaire. Deux années sont consacrées à une formation de base en art, suivie de deux ans de spécialisation en art publicitaire, dont la photographie, le dessin, la typographie, la gravure ou encore l’histoire de l’art. Mais, c’est l’École des métiers de Trois-Rivières qui, dès 1946, offre le premier programme court ayant pour objectif d’enseigner les rudiments de la photographie professionnelle afin de former des personnes capables de répondre rapidement aux besoins de l’industrie (mariage, portrait, passeport, etc.).
Dans les années 1950, la photographie est l’activité artistique la plus pratiquée chez les étudiants et les étudiantes, avant le dessin, la peinture ou la sculpture. Parallèlement, la photographie se professionnalise. On voit apparaitre l’Association des photographes professionnels en 1951 et l’Association des Photographes de Presse en 1958. Par ailleurs, la création du Conseil des arts du Canada en 1957 permet le financement des artistes et favorisera éventuellement l’expansion et l’utilisation de la photographie dans le monde des arts.
Les années 1960 et 1970 sont marquées par une transformation et une expansion rapide de programmes d’enseignement supérieur en photographie à travers le Canada. Au Québec, cette expansion est le résultat de la mise en place des recommandations du Rapport Rioux (fig. 3), déposé en 1969, la plus importante réforme de l’éducation au Québec, qui a mené à la création du ministère de l’Éducation. Cette réforme suivait les recommandations de la Commission d’enquête sur l’enseignement de la province de Québec (1961-1966) qui avait pour mandat d’étudier les questions relatives à l’enseignement des arts, les institutions qui les dispensent et ses liens avec la formation générale. En plus de proposer une refonte de l’enseignement des arts, le rapport met de l’avant un véritable projet de société dans lequel les arts et leur enseignement sont appelés à jouer un rôle prépondérant :
il est impérieux que le système scolaire soit en mesure d’assumer la responsabilité du développement intégral de tous les individus. De ce fait, le système doit inscrire dans ses objectifs le développement artistique de tous. Il s’agit donc d’envisager l’art dans une perspective englobant à la fois la culture première et la culture seconde ; une perspective libérée des hiérarchies qui opposent les arts purs aux arts utilitaires, le “grand art” à l’art populaire[03].
Il s’agit d’un tournant majeur dans le système d’éducation et d’une période cruciale dans le développement du champ de la photographie artistique. Reconnaissant l’importance accrue du médium et de ses technologies[04], le ministère de l’Éducation demande à son personnel enseignant de mettre sur pied un programme technique de trois ans en photographie, en y intégrant des cours de culture visuelle.
Élaboré par Hugh Frankel[05], le premier programme technique collégial en photographie voit le jour au Cégep du Vieux Montréal en 1969. Afin d’harmoniser les cours techniques, les matières artistiques et les notions de culture générale, on demande l’aide du département des arts du Collège de Matane, collège classique qui s’affaire aussi à mettre sur pied une option en arts appliquée autour des techniques de l’image. C’est en 1972 que l’établissement, devenue le Cégep de Matane, ouvre à son tour un programme de photographie. Constatant rapidement que la formation est beaucoup trop axée sur les applications commerciales du médium[06], l’institution revoit son programme. Intitulée Techniques de photographie, la nouvelle mouture souhaite maintenant former des professionnels et des professionnelles de l’image photographique. En 1976, c’est au tour du Collège Dawson, premier cégep anglophone du réseau, d’offrir un programme technique de trois ans en photographie professionnelle. Parallèlement, l’École des arts plastiques du Centre Saidye-Bronfman (aujourd’hui le Centre Segal), inauguré en 1967, offre depuis 1972 plus d’une quinzaine de cours en photographie s’adressant tant au corps étudiant qu’aux artistes. Les photographes Gabor Szilasi, John Max (fig. 4) et Sam Tata figurent parmi les enseignants de l’école, dont les programmes s’inscrivent dans le courant de l’éducation populaire[07].
Ces nouvelles orientations pédagogiques s’accordent davantage avec la tendance internationale et reflètent un changement dans la valeur esthétique accordée à la photo artistique depuis la fin des années 1960[08], dont les effets se font rapidement sentir dans le milieu artistique au Québec. Conséquemment, les années 1970 et 1980 sont marquées par les divergences d’opinions entre les photographes et les artistes sur la vocation et la fonction du médium. La photographie québécoise des années 1970 est principalement documentaire et sociale alors que, à l’approche des années 1980, son usage comme moyen d’expression ou comme matériau artistique est de plus en plus répandu. Cette nouvelle approche sera initiée et exercée par des artistes photographes tels que Raymonde April, Geneviève Cadieux ou Serge Tousignant. Ainsi, la photographie devient à la fois objet de recherche et de création, au même titre que les autres arts. Rapidement, les universités saisissent l’importance de son rôle et de sa portée dans la culture visuelle et deviennent le lieu d’émergence de réflexions critiques sur ses nouvelles orientations.
En 1974, Pierre Granche, Serge Tousignant et Peter Krausz mettent sur pied un programme de mineure en arts plastiques au Pavillon Mont-Royal de l’Université de Montréal, incluant la photographie argentique, auquel s’est graduellement ajoutée une série d’autres programmes de 1er et 2e cycles jusqu’à leur dissolution en 2000. Les visées pédagogiques du secteur des arts plastiques sont le « […] développement des potentialités artistiques et expressives des individus par un enseignement équilibré entre la théorie et la pratique[09] ». Plutôt que de miser sur la spécialisation des étudiantes et des étudiants dans une technique en particulier, le corps professoral propose que chacune des disciplines soit perçue comme un outil de réflexion sur le processus créatif.
Même si le programme Communication Arts avait été mis sur pied par le Père John E. O’Brien au Collège Loyola dès 1965[10], incluant des cours de photographie dès l’embauche de John Max en 1968, ce n’est qu’au début des années 1980 que Tom Gibson, alors professeur à la Faculté des beaux-arts de l’Université Concordia, mettra sur pied un programme de majeure de 1er cycle en photographie, ainsi qu’une maitrise en beaux-arts avec option en photographie l’année suivante. Le projet sera mené en collaboration avec Gabor Szilasi, Katherine Tweedie et Tim Clark, qui enseignent à la Faculté. Ainsi, à la fin des années 1980, l’enseignement de la photographie sera bien établi dans les écoles techniques, les collèges et les grandes institutions universitaires québécoises, à la fois comme métier et comme objet d’étude savant.
Tout au long de cette même décennie, on observe une recrudescence d’ouvrages théoriques sur la photographie[11] : des revues québécoises et des centres d’artistes nourrissent ce discours et contribuent à la diffusion, l’actualisation et l’appréciation de l’expression photographique. Le magazine OVO (1970-1989) est lancé par des étudiantes et des étudiants du Cégep du Vieux Montréal. Portant d’abord une vision avant-gardiste et axée sur l’expérimentation locale, la ligne éditoriale s’oriente ensuite vers les tendances de la photographie internationale. La revue Parachute (1975-2006) offre, quant à elle, un espace critique sur l’art contemporain, avec la photo comme élément central. La revue Ciel variable (1986-) orientée d’abord vers les arts et la culture en général, développera un discours centré sur la pratique photographique contemporaine et les nouvelles technologies de l’image dans les années 1990. Finalement, des centres d’art tels que VU (1981) ou VOX (1985) dont la mission est de soutenir la recherche et la diffusion des pratiques de l’image, viennent compléter le vaste réseau des lieux de la photographie.
En somme, les différentes approches pédagogiques de la photographie – tant la pratique discursive que culturelle, abordée selon une posture de réception ou de réalisation – s’est développé grâce à la volonté de photographes, de membres du personnel enseignant, d’historiennes et d’historiens de l’art, d’artistes, des individus qui collectionnent la photographie et même de néophytes, qui ont en commun de se passionner pour ce médium depuis près de 200 ans. Depuis l’arrivée des premiers appareils photo au Québec, des associations amatrices ou professionnelles, des institutions scolaires et muséales, des organes de financements publics ou privés, tout comme la reconnaissance des gouvernements fédéral et provincial, participent activement à son essor et soutiennent sa constante transformation.
La photographie et les technologies de l’image ont radicalement changé nos sociétés et continuent de le faire, notamment depuis l’arrivée de l’intelligence artificielle. L’enseignement technique de la photographie et des technologies de l’image, mais aussi l’apprentissage de son langage, de ses codes, de ses contextes et de ses impacts sociaux, demeure indispensable. Comme l’a prédit László Moholy-Nagy en 1928 : « L’analphabète de demain ne sera pas celui qui ignore l’écriture, mais celui qui ignore la photographie.[12]»
01 Outre le pictorialisme américain, il faut noter que les mouvements artistiques d’avant-garde ne tardent pas à s’imposer dès les années 1920 et 1930, provoquant une véritable révolution de l’image photographique, qui sera beaucoup plus libre, expressive et expérimentale. Cela influencera les photographes des années 1930 et 1940, tant dans leur pratique que dans leur enseignement.
02 En 1970, dans la foulée de la publication du Rapport Rioux, l’École des beaux-arts de Québec deviendra, sous la direction d’Omer Parent, l’École des arts visuels de l’Université Laval, laissant une part à l’enseignement de la photographie.
03 Rioux, M. (1969) Rapport de la Commission d’enquête sur l’enseignement des arts au Québec. Québec : Éditeur officiel du Québec. Vol. 1, p. 251.
04 En 1966, Marshall McLuhan, théoricien de la communication et des médias, publie l’ouvrage Pour comprendre les médias : le prolongement technologique de l’homme, dans lequel, l’auteur affirme que les médias sont en quelque sorte, le prolongement des sens, et que le canal de communication utilisé a plus d’importance que le contenu : « Le média est le message ». Traduit en français en 1968, cet ouvrage fondateur sur les médias et les nouvelles technologies ont eu un impact important dans les sociétés occidentales contemporaines.
05 Nécrologie de Hugh Frankel, Westmount Independent, 30 septembre 2014, p. 5.
06 En 1976, une réunion du comité exécutif de la coordination provinciale des arts appliqués conclut que « … l’enseignement de la photographie au Québec devrait donner à l’étudiant une culture générale vaste en plus des notions artistiques et d’éducation de la vision adéquate, pour se terminer dans les deux dernières années du cours de trois ans par un mélange d’aide à la créativité et d’enseignement de la technique. Cependant, elle ne devrait en aucune manière dépendre des besoins immédiats de l’industrie, étant donné que ces besoins changent rapidement et que l’étudiant doit pouvoir s’adapter rapidement. » (Archives du Département des arts, Cégep de Matane).
07 Offert en complément à l’enseignement formel, l’éducation populaire cherche à faciliter l’accès au savoir et à la culture par le recours à la pédagogie active et engagée. Par conséquent, les cours sont offerts dans les centres communautaires ou culturels, dans un milieu libre, indépendant et non-compétitif.
08 Des revues telles que TIME (É-U), Zoom (É-U), Camera (Suisse), Aperture (É-U), British journal of Photography (Angleterre) et de grands musées tels que le Museum of Modern Art (MOMA) ou le Georges Eastman House aux États-Unis donnent le ton des tendances de la photographie de l’époque.
09 Fiset, D. et Boucher, F. (2017). Faire place. Une brève histoire des arts plastiques à l’Université de Montréal. Centre d’exposition de l’Université de Montréal, p. 4.
10 D’abord un collège jésuite anglophone, le Collège Loyola se modernise dès 1916 et offre différents programmes professionnels. En 1974, le Collège fusionne avec le Sir George William University pour former l’Université Concordia telle qu’on la connait aujourd’hui.
11 Par exemple, pensons aux ouvrages de Susan Sontag (Sur la photographie, 1977), Roland Barthes (La chambre claire, 1979), puis plus tard Rosalind Krauss (Le photographique ; pour une théorie des écarts, 1990) et Philippe Dubois (L’acte photographique, 1990).
12 Moholy-Nagy, L. (1928). Fotografie ist Lichtgestaltung. Bauhaus, vol. II, (1). 2-9 [traduction française par Wermester C. (1995). Photographie, mise en forme de la lumière, dans László Moholy-Nagy. Compositions lumineuses, 1922-1943. Centre Georges Pompidou, p. 195.
Bibliographie
Bassnett, S. et Parsons, S. (2023). Aperçu historique. Dans La photographie au Canada, 1839-1989. Une histoire illustrée. Institut de l’art canadien.
Ben-Chroeen, T. (2021). The Institutionalization of Creative Photography’s Higher Education in the United States and Canada, c. 1960-1989 [thèse de doctorat], Université Concordia.
Fiset, D. et Boucher, F. (2017). Faire place. Une brève histoire des arts plastiques à l’Université de Montréal. Centre d’exposition de l’université de Montréal.
Francisco, J. (2007). Teaching Photography as Art. American Art, 21(3), 19-24.
Langford, M. (2010). A short History of Photography, 1900-2000. Dans Whitelaw, A., Foss, B. et Paikowsky, S. (dir.), The Visual Arts in Canada: The Twentieth Century (p. 278-311). Oxford University Press.
Langlois, M. (1997). L’École des beaux-arts de Québec (1922-1967). Cap-aux-Diamants, (50), 61-62.
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