Diffusion et collectionnement de la photographie au Québec

Thèmes

En 1865, la Art Association of Montreal (AAM) – rebaptisée Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) en 1949 – organise l’exposition Oil and water-colour paintings, engravings, photographs and other works of art où figurent une trentaine de photographies, certaines étant des reproductions d’œuvres d’art, d’autres possiblement des prises de vues originales.[01] Vu la renommée de la AAM et de ses membres en matière de collectionnement, le fait d’exposer en primeur de la photographie aux côtés de peintures et de gravures va permettre à ce médium de bénéficier progressivement d’une légitimité et d’une diffusion artistique, notamment grâce à sa forme reproductible et à son entrée dans les collections privées. 

À la fin du XIXe siècle, tandis que les expositions universelles et les foires agricoles ou industrielles présentent régulièrement des photographies, les photographes de studio (fig. 1) utilisent leur espace de travail et leurs vitrines comme galerie où ils exposent et vendent des portraits, des images de paysage et des cartes postales. Ainsi commence à se développer le commerce et le collectionnement de la photographie. L’album et le stéréogramme deviennent très populaires auprès des familles aisées et des touristes de passage, notamment à Québec. 

Au début du XXe siècle, les congrégations religieuses, les sociétés d’histoire puis les Archives de la province de Québec (1920), commencent aussi à conserver des photographies dans la perspective patrimoniale de garder des traces de l’histoire de la province ou de leur mission.[02]

Le rôle des studios et des clubs

Dans les années 1930, les clubs de photographies poursuivent l’introduction de la photographie dans les institutions muséales. Les images des membres sont exposées via la AAM[03] qui, dès 1934, accueille aussi annuellement dans sa galerie le Canadian International Salon of Photographic Art (fig. 2), une exposition itinérante présentée initialement à la Galerie nationale du Canada à Ottawa. En 1942, au même endroit, a lieu le Montreal International Salon of Photography fondé par Raymond Caron, membre du Montreal Camera Club (MCC). La diffusion de la photographie s’étend ensuite jusque dans des espaces inusités comme les centres commerciaux, les cafés ou les espaces publics[04]

Les collections institutionnelles

Les fonds d’archives canadiens et québécois, constitués progressivement depuis le début du XXe siècle, profitent, à partir de la fin des années 1960, d’une politique qui permet d’enrichir, de préserver et de diffuser ces collections publiques. Les actions de l’Office national du film du Canada (ONF) et de l’agence gouvernementale de photographie basée à Ottawa, suivi du collectionnement officiel de la photographie par la Galerie nationale (aujourd’hui Musée des beaux-arts du Canada d’Ottawa), ont incité la province de Québec à se doter d’un système de gestion de ses propres archives photographiques. Sous la tutelle du ministère des Affaires culturelles, plusieurs centres d’archives ouvrent leurs portes tout au long des années 1970 dans différentes villes, représentant désormais un réseau des Archives nationales du Québec (ANQ), dont fait partie, par exemple, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ)[05] qui conserve une importante collection de documents photographiques. Les municipalités possèdent aussi leur propre fonds d’archives, comme en témoigne le catalogue des archives historiques de la Ville de Montréal créé en 1997[06]. Notons par ailleurs que dès 1933, Les Archives de la province de Québec sont conservées pendant un temps, au Musée du Québec, aujourd’hui appelé le Musée national des beaux-arts du Québec. Pourtant, l’institution muséale a ouvert son département de photographie seulement en 1994[07]. Sa collection montre cependant un intérêt marqué pour le patrimoine photographique et la photographie contemporaine.

Les musées sont des acteurs essentiels dans la conservation, mais aussi dans la diffusion de la photographie. Comme énoncé précédemment, le MBAM a compté parmi les institutions précurseures à présenter des expositions de photographie. Toutefois, sa collection s’est timidement constituée au fil du temps. Bien qu’en 2010 le musée ait revu sa politique d’acquisition[08] et qu’il ait annoncé, en 2018, la création d’un cabinet de la photographie[09], aucun département n’est, à ce jour, entièrement dédié au médium[10]

L’institution muséale à la fois diffuseuse et détentrice de la plus importante collection de photographies est le Musée McCord Stewart à Montréal (fig. 3). Il détient plus de 2 150 000 images – dont les Archives photographiques Notman[11]– retraçant l’histoire de Montréal, du Québec et du Canada[12]. Depuis 2019, le musée a également mis en place le programme Montréal en mutation qui consiste à commander à des photographes une série de photographies qui documente les transformations des quartiers de la métropole (notons jusqu’ici la participation de Robert Walker et Joannie Lafrenière). L’institution veille à la constitution du patrimoine photographique canadien et à sa diffusion, tout en offrant une vitrine aux photographes contemporains. 

Pour qui s’intéresse à l’architecture, le Centre canadien d’architecture (CCA) de Montréal possède lui aussi une impressionnante collection de photographies datant de l’invention du procédé à nos jours. Plus de 60 000 images inventorient les territoires et les prouesses d’architecture et d’urbanisation. Le CCA est aussi à l’initiative de projets photographiques destinés à l’avancée des recherches dans son domaine. Il compte parmi sa collection, des œuvres de Brian Merrett ou David Miller entre autres, mais aussi de photographes internationaux de renom[13]

Le Musée d’art contemporain de Montréal a offert, quant à lui, une visibilité importante à la photographie québécoise entre 1970 et 1990. En présentant très tôt des expositions solos, telle que et l’homme fut celui qui s’éloigne seul en lui-même de Normand Grégoire (fig. 4), en intégrant la photographie dans des évènements multidisciplinaires[14],  ou en produisant des expositions itinérantes à l’international comme Esthétiques actuelles de la photographie au Québec : Onze photographes[15], l’institution a indéniablement participé au rayonnement de la photographie québécoise hors des frontières et sous ses différentes formes expressives.

Galeries, centres d’artistes et évènements dédiés à la photographie

En dehors des institutions muséales, de nombreux centres, privés ou autogérés, et des galeries dédiées à la photographie émergent dans les années 1970-1980. Bien que la plupart se trouvent à Montréal – citons par exemple les Galeries photographiques du Centaur, Dazibao, Vox Populi (aujourd’hui VOX, centre de diffusion de la photographie), la galerie Yajima, OCCURENCE – Espace d’art et d’essai contemporain ou encore le Centre Saidye Bronfman – d’autres lieux se démarquent également : VU, centre de diffusion et de production de la photographie à Québec, la Galerie Séquence à Chicoutimi. On trouve également l’Espace F à Matane. Plusieurs de ces espaces de diffusion sont encore actifs aujourd’hui. 

Depuis les années 1970, les municipalités et les universités offrent également des espaces d’exposition comme les bibliothèques, les galeries ou les maisons de la culture, et s’associent régulièrement à des festivals ou à des évènements ponctuels, offrant ainsi une visibilité et une accessibilité à la photographie à un public diversifié. L’éphémère F88[16] est la première manifestation du genre au Québec (fig. 5). Cette édition unique présentée à Shawinigan réunissait artistes amateurs et professionnels et se voulait un évènement communautaire invitant la population à se familiariser avec la photographie. Le concept participatif in situ qui se déployait dans toute la ville – la prise de vue se faisait au gré des rencontres, les films étaient développés sous des tentes et les images exposées sur place – invitait photographes et modèles/sujets à discuter de l’image en temps réel. 

Avant de se renommer MOMENTA, Biennale d’art contemporain, Le Mois de la photo à Montréal assurait un rayonnement local de la photographie, notamment en investissant les maisons de la culture ou les galeries universitaires, pour la présentation de ses expositions. MOMENTA assure aujourd’hui maintient un positionnement international en explorant les différentes formes de monstrations de l’image. Mais plusieurs festivals de photographie installés à l’extérieur de la métropole participent aussi activement à la diffusion de la photographie. Les Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie présentent annuellement des expositions intérieures ou extérieures dans plusieurs villes de la péninsule. L’organisme a également créé des ponts artistiques et des programmes de résidence avec d’autres pays. Dans une perspective donnant à voir les talents du photojournalisme d’ici et d’ailleurs, le Zoom Photo Festival Saguenay à Chicoutimi, propose, quant à lui, une programmation variée (expositions, conférences, ateliers) autour de la photographie documentaire. Enfin, dans le Bas-Saint-Laurent, les Rencontres photographiques du Kamouraska[17] et le festival PHOS à Matane, offrent chacun une programmation plurielle consacrée à l’image photographique.

Quelques expositions notables à Montréal (1907-1974)

Sidney Carter est un photographe ontarien qui, après un passage au Toronto Camera Club, rejoint Photo-Secession. Ce regroupement new-yorkais dirigé par Alfred Stieglitz, également photographe, s’inscrit dans le courant du pictorialisme et cherche à se démarquer de l’amateurisme de certains clubs. Installé à Montréal, Carter offre une visibilité à ce mouvement en rassemblant plus de 250 photographies – dont quelques œuvres québécoises[18] – dans Exhibition of pictorial photographs présentée en 1907 dans les galeries de l’AAM. Cet évènement marque un tournant pour la photographie au Canada et dresse un pont vers l’international, positionnant ainsi Montréal comme une métropole prête à accueillir cette nouvelle dynamique créative.

Cinquante ans plus tard, l’Université de Montréal accueille l’exposition Photographie 57 (fig. 6)[19]. L’évènement réunit 28 artistes québécois – photographes, cinéastes, artistes visuels ou graphiques – et se veut une critique de l’ambitieuse exposition américaine The Family of Man[20] prochainement accueillie au MBAM. Les organisateurs Robert Millet et Rémi Mayrand sélectionnent près de deux cents œuvres contrevenant à la pensée universaliste du commissaire Edward Steichen. Chacune défend une approche expressive, créative et individuelle de la photographie, rejetant l’image comme outil de représentation ou de communication, voire de propagande. 

En 1967, à l’occasion de l’exposition universelle à Montréal, la photographie, déjà populaire et accessible au grand public, y est présentée sous diverses formes et selon différents usages. Mentionnons tout d’abord le symbolique érable orangé situé devant le Pavillon du Canada (fig. 7). L’Arbre du peuple répond à la thématique d’Expo 67, « Terre des hommes », et réunit plus de 500 photographies provenant du fonds de photographies de l’ONF, dirigée alors par Lorraine Monk, figure importante dans le tournant artistique de la photographie documentaire[21]. L’installation invite à une déambulation parmi des images représentant la diversité de la population canadienne, dans leur quotidien et leur travail, l’objectif étant de projeter une image positive et rassembleuse du pays. 

Le Pavillon Chrétien accueille pour sa part une installation conceptualisée par l’artiste-photographe Charles Gagnon où des centaines d’images[22] montrent l’être humain dans tous ses états. Placées dans une structure centrale cubique ou affichées en grands formats sur les murs adjacents, les images jouent avec les modes de perceptions du public (fig. 8). L’exposition se prolonge par une expérience immersive (sons et vidéos) dans d’autres salles du pavillon. 

Toujours dans la thématique de l’évènement, Regards sur la terre des hommes commissariée par le photographe Philip Pocock – de concert avec un comité consultatif[23] – réunit plus de 500 photos de 272 photographes[24] originaires de 49 pays. Cette exposition contribue aux célébrations du centenaire du Canada tout en présentant une histoire de la photographie. 

Enfin, mentionnons la visibilité réservée à la pratique amateur avec l’exposition Women’s World Exhibition of Photography – supervisée par les membres du MCC Yseult Mounsey et Barbara Deans – réunissant des images par des femmes membres de clubs canadiens et américains, sans oublier le concours de photographie organisé par le gouvernement canadien.

Dans le réseau plus sélectif des centres d’artistes, Les Galeries photographiques du Centaur à Montréal (1972), dirigées par le spécialiste de la photographie William A. Ewing, programment des expositions qui offrent une visibilité aux photographes locaux. Au départ, l’espace présente de la photographie documentaire, avant d’élargir son mandat en 1974 vers des productions conceptuelles avec des intervenants internationaux, encourageant ainsi les échanges artistiques. La galerie est alors renommée OPTICA. Ewing et le photographe Robert Walker y organisent l’exposition Camerart : 24 artistes du Québec (fig. 9)[25] et sélectionnent des œuvres qui détournent la forme traditionnelle du médium photographique par les techniques de la sérigraphie, de l’assemblage, du collage, de la gravure ou du cyanotype[26]. Dès lors que les artistes usent de sa reproductibilité ou de sa matérialité s’installent de nouvelles avenues créatives et conceptuelles autour de l’image photographique. Cette exposition va marquer un changement important dans le regard porté sur la photographie et ses usages.

Sophie Bertrand

01 L’exposition Oil and water-colour paintings, engravings, photographs and other works of art a lieu au Mechanics’ Institute of Montreal. Voir Art Association of Montreal (1865). Exhibition catalogue of Oil and water-colour paintings, engravings, photographs and other works of art lent.

02 Baillargeon, D. (2004-2005). Les archives de source privée et l’archivistique au Québec: acquisition et conservation; formation et professionnalisation. Archives, 36, 67-96.

03 Citons à cet effet les expositions en collaboration avec le Montreal Camera Club (MCC), de 1933 à 1969, ou avec le Bell Camera Club (1941).

04 Cette tendance prendra beaucoup d’ampleur à partir des années 1970. Lamarche, Lise. « La photographie par la bande : Notes de recherche à partir des expositions collectives de photographie à Montréal (et un peu ailleurs) entre 1970 et 1980. » In Exposer l’art contemporain du Québec: Discours d’intention et d’accompagnement, éd. Francine Couture, 221–65. Montréal: Centre de diffusion 3D, 2003.

05 Voir Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

06 Voir Archives Montréal.

07 Thibault, C. (1995). Musée du Québec – Présence de la photographie dans la collection du Musée du Québec. Ciel Variable, 32, 25-50.

08 Mirandette, M. (2014). Une réalité retrouvée – Entretien avec Marcel Blouin. Vie des arts 233, 19-21.

09 L’annonce faite lors de l’exposition États d’âmes, esprit des lieux : photographies de la collection Lazare dans le communiqué de presse du MBAM, le 25 septembre 2018 est reprise sur le site du RCAAQ.

10 Selon le site du MBAM, la collection compte environ 2500 photographies.

11 Les Archives photographiques Notman représentent 400 000 photographies et sont inscrites au Registre de la Mémoire du monde du Canada de l’UNESCO.

12 Quelques milliers de photographies de la collection sont accessibles en ligne.

13 Citons Lee Friedlander, Guido Guidi ou encore le couple Bernd et Hilla Becher

14 Prenons en exemple l’exposition Art et féminisme (1982), qui incluait le travail de femmes photographes telles que Clara Gutsche, Sorel Cohen ou encore de Marik Boudreau, Suzanne Girard et Camille Maheux, membres du collectif Plessisgraphe 

15 L’exposition a circulé de 1982 à 1984 au Québec et en Europe. Elle incluait les œuvres de Raymonde April, Claire Beaugrand-Champagne, Michel Campeau, Serge Clément, Sorel Cohen, Charles Gagnon, Pierre Gaudard, Normand Grégoire, Gabor Szilasi, Sam Tata et Robert Walker

16 Plusieurs photographes de renom y ont participé dont Louise Abbott, Claire Beaugrand-Champagne, Michel Campeau et Gabor Szilasi.

17 La dernière édition a eu lieu en 2021.

18 Les photographies du commissaire y figurent, entre autres, aux côtés de celles d’Edward Steichen, de son associé Harold Mortimer Lamb et de son mentor Stieglitz. Calvin Strong, D. (1996) Sidney Carter and Alfred Stieglitz: The Canadian Pictorialist Exhibition (1907), History of Photography, 20(2), 160-162

19 Hardy-Vallée, M. (2021). Photographie 57: A Response to The Family of Man as the Exhibition of a Medium. Journal of Canadian Art History, 42(1-2).

20 Organisée en 1955 par Edward Steichen, le conservateur du Musée d’art moderne de New York, l’exposition donnait à voir des photographies représentant un « éventail de la vie, de la naissance à la mort ». Elle est l’objet de plusieurs critiques dont celle d’être un outil de propagande pour les États-Unis (la circulation de l’exposition étant financée par un organisme gouvernemental) ou pour ses références à tendance religieuse. Pour en savoir plus : Dupuis, C. (2014). « The Family of Man »: réflexions autour des usages et de la patrimonialisation d’une exposition photographique controversée. Diacronie,19, 3.

21 Payne, C. (2013). The Official Picture: The National Film Board of Canada’s Still Photography Division and the Image of Canada, 1941-1971. McGill-Queen’s University Press; Kunard, A. (2004). Promoting culture through photography in the National Gallery of Canada and the Still Photography Division of the National Film Board of Canada. Queen’s University

22 Citons celles de Robert Capa, Bruce Davidson, Robert Frank, Helen Levitt, et John Max

23 Parmi les consultants figuraient les photographes Robert Doisneau et Yousuf Karsh et l’historien de la photographie Beaumont Newhall

24 Des photographes des agences Magnum et Rapho, du journal Life, et des images de la George Eastman House comptaient parmi la liste.

25  Jan Andriesse, Allan Bealy, Pierre Boogaerts, Eva Brandl, Tom Dean, Jean-Marie Delavalle, François Déry, Jennifer Dickson, Gloria Deitcher, Charles Gagnon, Michael Haslam, Christian Knudsen, Stephen Lack, Michel Leclair, Suzy Lake, Kelly Morgan, Nancy Nicol, Jean Noel, Gunter Nolte, Françoise Sullivan, Serge Tousignant, William Vazan, Robert Walker, Irene Whittome. Voir aussi Dessureault, P. (2019). Camerart. L’art du point de vue de la photographie / Camerart. Ciel variable (111), 64–71.

26 Le cyanotype (1842) est un procédé d’impression photographique ancien actionnant la chimie et la lumière du soleil qui produit un tirage dont la principale caractéristique est un rendu bleu de Prusse.

Bibliographie

Baillargeon, D. (2004-2005). Les archives de source privée et l’archivistique au Québec: acquisition et conservation; formation et professionnalisation. Archives, 36, 67-96.

Calvin Strong, D. (1996) Sidney Carter and Alfred Stieglitz: The Canadian Pictorialist Exhibition (1907), History of Photography, 20:2, 160-162.

Dessureault, P. (2019). Camerart. L’art du point de vue de la photographie / Camerart. Art from the Point of View of Photography. Ciel variable, (111), 64–71.

Dupuis, C. (2014). « The Family of Man »: réflexions autour des usages et de la patrimonialisation d’une exposition photographique controversée. Diacronie,19, 3.

Hardy-Vallée, M. (2021). Photographie 57: A Response to The Family of Man as the Exhibition of a Medium. Journal of Canadian Art History, 42(1-2).

Kunard, A. (2004). Promoting culture through photography in the National Gallery of Canada and the Still Photography Division of the National Film Board of Canada. [thèse de doctorat, Queen’s University]

Lamarche, L. (2003). La photographie par la bande : Notes de recherche à partir des expositions collectives de photographie à Montréal (et un peu ailleurs) entre 1970 et 1980. Dans F. Couture (dir.), Exposer l’art contemporain du Québec: Discours d’intention et d’accompagnement. Centre de diffusion 3D.

Mirandette, M. (2014) Une réalité retrouvée – Entretien avec Marcel Blouin. Vie des arts, 233, 19-21.

Payne, C. (2013). The Official Picture: The National Film Board of Canada’s Still Photography Division and the Image of Canada, 1941-1971. McGill-Queen’s University Press

Thibault, C. (1995). Musée du Québec – Présence de la photographie dans la collection du Musée du Québec. Ciel variable, 32, 25-50. 

VU. (1994). Souvenir Écran. VU, Centre d’animation et de diffusion de la photographie.